Sunday, February 26, 2017

Olivier Steiner
« Voilà, c'est fini. Proust c'est fini, plus d'écran de fumée devant le réel, plus de vague souriante, plus de sfumato vénitien pour faire les contours plus doux et plus précis, fini les Bouffes du Nord la belle bouche sur ce visage de Paris la nuit, éteinte la belle lumière de Philippe Gladieux, étouffés les sons discordants et biscornus de Benoît Pelé, fini comme Capri, le croissant de la Verdurin, et Yves-Noël Genod a rangé son costume de crépon rouge damassé. Je ne parle que d'esthétique, comme s'il n'y avait que ça ! ce que m'a apporté ce spectacle en termes de valeurs morales et éthiques, si je trouve les mots pour le dire avec légèreté, justesse, je le ferai un jour. Aujourd'hui dimanche je referme mon clavier de 26 notes, la dernière vague vient de s'écraser sur le rivage noir, après celle-ci il y en aura une autre, et une autre encore, tout aussi neuves et inversées, innombrables et singulières, les vagues. »

Labels:

0 Comments:

Post a Comment

<< Home