A mis publics
J’ai croisé plusieurs fois BHL, avec Dominique Issermann, principalement, et il était absolument sympathique. Je n’avais bien entendu jamais rien lu de lui et j’en étais désolé car je savais que cela venait de sa réputation atroce à travers laquelle, moi aussi, forcément, il m'apparaissait. Et pourtant je le trouvais exactement semblable à ce que je voyais de lui à la télé. La même disponibilité, précision. Et cette beauté romantique à laquelle il tient tant. (Il aime aimer.) Alors je me suis réjoui d’arriver enfin à lire quelque chose, cet échange de lettres avec Michel Houellebecq intitulé Ennemis Publics. Et il m’apparaît encore plus sympathique, maintenant que je connais la très belle (telle qu’il la raconte) histoire de son père, etc. Mais, alors, malheureusement, il y a un point que je ne soupçonnais pas au départ — et qui n’a rien à voir, à mon avis, avec cette détestation générale (l’emplâtrage permanent) —, c’est qu’il apparaît à travers ses lettres, ses explications, et en contraste évidemment avec celles de Michel Houellebecq si profondes, si limpides, si écrites — qu’il est complètement con et qu’il n’a rien compris à rien. Alors, c’est embêtant de penser ça (quand même)...
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