S elfish
Bon, je crois tenir en horreur le militantisme, j’ai beaucoup d’ami.e.s militant.e.s — et je me suis beaucoup fâché. Les deux sujets récents de plus grosses fâcheries : Mélenchon pendant les élections (j’ai refusé violemment de signer une pétition pour appeler à voter pour lui) et, depuis le 5 octobre, le « féminisme » (j’ai refusé violemment de signer une pétition pour virer Daniel Dobbels de l’école des Beaux-arts). Néanmoins, je ne parviens pas non plus à me dégager de tout militantisme. On est toujours militant de quelque chose. J’ai sans doute milité pendant des années pour l’homosexualité, j’allais dans les bars, les saunas. Ou bien, si je me ruine à acheter des vêtements, c’est en soutien de la mode. Il y a quelques années, j’ai milité pour le mariage gay, mais ce n’était pas la peine. C’était rien et je me suis fâché avec un bon ami homo qui était contre. Tout ça pour dire qu’il y aurait encore quelques opérations militantes que je ne regrette. Avoir participé, aux Bouffes du Nord, entre les deux tours, à une soirée contre Le Pen (avoir dit du Proust) et, aujourd'hui, lundi 15, à la Maison des Métallos, 94 rue Jean-Pierre Timbaud, participer à une soirée en faveur de l’association Reporterre où j'essayerai de dire le célèbre poème de Ronsard : Contre les bûcherons de la forêt de Gâtine. (19h.)
Entrée libre, reservation@maisondesmetallos.org
Labels: paris
0 Comments:
Post a Comment
<< Home