U n texte comme celui d’Hamlet...

C'est vrai que quand on écrit (vraiment), tout ce qu'on touche est de l'écriture (Duras, c'était comme ça, quand elle écrivait au plombier, c'était du Duras) et, là, c'est émouvant, je t'aperçois en entier. Je suis dans Hamlet et j'essaye qu'un jeune homme un peu encore effrayé par l'entreprise (un peu plus âgé que tes élèves) réussisse l'absolu, cette mise en rapport de lui-même avec Shakespeare... Je suis aussi dans les gnostiques (Pacôme Thiellement, La Victoire des Sans-Roi) et, bien sûr, la phrase « Vous avez ceci en commun avec les auteurs d'être des « roseaux pensants » : faites de votre fragilité ou de vos faiblesses un atout… » résonne. Bises

Tu sais quoi, mes élèves vont lire Hamlet justement, c'est prévu pour le printemps, après une chevauchée Rimbaud… Et tu reprends tes Hamlet ou tu fais autre chose ?

J'en fais un nouveau, le quatrième... Avec très peu d'argent, alors j'essaye, comme je te dis, d'en charger tout entier un jeune homme doué — mais c'est aussi que ça me plaît d'étudier quelque chose (je suis à la bibliothèque, de nouveau). Donc ce sera (sans doute) le plus proche de la matière originelle (si ouverte...) de la série…

Bonne nouvelle, que tu poursuives cette exploration

« Un texte comme celui d’Hamlet est plus que ma capacité de l’entendre. »