M erlin et Orphée, suite
Salut Isabelle, un théâtre a repris ta formule sur ce que je fais pour sa plaquette : « Un théâtre de Merlin et non d’Orphée ». Tu peux me dire ce qu’elle veut dire (que je puisse expliquer si on me demande), quelle est la différence ?
YN
Cela veut dire une filiation poétique surréaliste (Rimbaud, Breton) plus que parnassienne, le génie « celte » de la poésie, peuplé de fées, emprunt de magie, d'onirisme, où entre une grande part de mystère. Merlin est la face « obscure » d'Orphée, fils de la muse, qui « déchiffre » les signes divins, dont la lyre est accordée — tandis que Merlin joue plus avec la nuit et l'obscurité.
Ce livre est très beau, il te passionnerait sans doute.
Bisous
Labels: correspondance genève
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