Saturday, May 05, 2018

J ournal 6 mai 18 (Le Paradoxe de Georges)


J’ai été à l’invitation de Vincent Darré, il a décoré un nouveau bar de nuit au 24, place des Vosges. Le physionomiste qui me demande mon invitation dit : « Vous pouvez y aller, Vincent Bolloré est en bas ». 
L’autre soir, je suis passé voir un ami en fin de soirée et on a parlé de la santé de Marie-Thérèse Allier. Au moment de dire « Marie-Thérèse a un cancer depuis quinze ans, mais qui n’évolue pas », il a dit : « Marine a un cancer… » et ne s'en est pas aperçu. Marine est le nom de sa femme que j'ai rencontrée ensuite, visiblement en parfaite santé.
J’ai invité Adrien Dantou à me rejoindre à la soirée de la place des Vosges. Quel bonheur, ce garçon ! Quelle beauté, quelle gentillesse… Il a un nouvel ami, très beau, il m’a montré des photos, les oreilles décollées, un très jeune Américain. C’est le printemps et tout le monde de très beau a un nouvel ami comme Manuel Vallade rencontré avec lui vers midi juste devant La Vieille Pie. Tout le monde est beau et très heureux, du coup, les hétéros ont des enfants très jeunes et très intelligents avec des prénoms comme Maxine. Je ne connaissais pas ce prénom et, bien sûr, j’ai compris Maxime, ce qui m’a surpris puisque le bébé était habillé en jupe (je me suis dit que sans doute comme Camille, c’était un prénom double). Un danseur qui s’appelle Liam et qui, sur les vidéos qu’il a envoyées, ressemble à un garçon a écrit sa lettre de motivation pour postuler au stage de juin (Cœur contre cœur) au féminin. Je trouve ça bien, pour éviter les problèmes, pour court-circuiter les plaintes, que les hommes s’expriment au féminin. 
J’ai vu ce soir un artiste magnifique, Yann Frisch, un génie, qui donne un spectacle de magie dans un camion de bonimenteur derrière le théâtre du Rond-Point — Le Paradoxe de Georges s’appelle le show — et j’ai pensé : « Un génie, c’est quelqu’un qui dit la vérité dans un monde de fake News ».
J’ai vu un très, très beau couple dans le métro en rentrant. J’ai imaginé le sexe entre eux, inévitable, et j’avais avec moi l’exact mystère de la belle vie. 

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