Tuesday, July 24, 2018

R éserve d'oiseaux


Yuika Hokama jouant L’Amant dans la nature d’un parc inouï, réserve d’oiseaux, dans la pleine soirée d’une journée de juin, la lumière qui baisse il faut bien la vivre — ivre —, mourir est une chose si ancienne, chaque jour, quelques éclats de soleil sur sa peau dorée et puis, à la fin, le cosmos de la sorcière, les chauves-souris, le chien Hadès, le camion de lait, dans l’histoire le lever du soleil sur la mer après la mort du jeune homme et ces dernières lignes d’un poème d’Emily Dickinson qui parlent le mieux de l’oppression de l’émotion de cette petite communauté humaine intacte avec la vie, avec les bêtes, avec les arbres, depuis toujours, depuis si longtemps, c’est de Yuika Hokama (au château de la Ballue) dont on parle ici :
« Elle vient, le Paysage écoute — 
Les Ombres — retiennent leur souffle — 
Elle s’en va, on dirait la Distance
Sur la face de la Mort »

Labels:

0 Comments:

Post a Comment

<< Home