L a douleur et le chagrin sont des îles

« Je suis l'Océan. C’est […] qui m'a fait découvrir cette chanson de Neil Young. Je l'ai adoptée comme un art de vivre et l'hymne d'un manifeste invisible. Pour moi cela peut se reformuler ainsi : Tout ce qui limite ma capacité d'aimer est une digue que je dois combattre et que je peux détruire. La douleur et le chagrin sont des îles dans lesquelles je suis amené à accoster mais que je dois quitter dès que possible : même sous l'orage électrique, même quand les vents me conduisent dans des directions imprévues. Le cynisme, la malveillance, l'ironie, l'aigreur, l'entêtement, l'étroitesse d'esprit ou la résignation sont des poisons infimes que diluera toujours l'océan de la « liberté libre ». Rien ne résiste à l'océan. Et je suis, tu es, nous sommes l’Océan. »