P aradis, c'est l'enfer
C'est agréable de sentir — certes à moindre mesure — la folie de Phèdre en moi pour toi. Tu es vraiment miraculeux comme gosse ! Bien sûr, je voudrais passer la minute la vie la nuit la seconde la soirée avec toi (raye, s'il y en a, les mentions inutiles). Je suis arrivé à temps pour le spectacle (le chauffeur, je lui faisais penser à Rod Stewart) que j'adore. Cette fille est génialisssime. C'est curieux de voir le spectacle un peu déformé ou plutôt, comme un palimpseste, de voir aussi la surimpression par transparence, en filigrane, comme sur un billet, de ton beau visage de tout à l'heure dans le clair Marais agrandi aux dimensions de la scène comme sur un tulle ou même, en 3D, comme un piège dans lequel, virtuose, la danseuse rouge se débat. « Elle était un monstre autant qu'un ange », dit-elle. J'écris cette lettre d'amour (ou d'amitié) pendant ce spectacle et je fais bien car ça me calme et, maintenant (après l'aveu), je vois mieux le spectacle en lui-même et moins ton visage irréel de beauté en surimpression. « Je t'aime », dit-on à la fin d'une nouvelle chanson de Paradis, Yvno
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