A s if there were no end
Ah, que j’aime Berlin ! Mes amis Nico, Marie et Malik m’ont prêté leur appartement (rempli d’œuvres d’art) et un vélo ! A moi la ville, cette ville où je ne peux en aucun cas tomber sur personne, ce grand désert, à moi le Grau ! Karl-Marx-Allee, le zoo. Et puis les nuits sous-éclairées, et puis les parcs qui respirent, et puis le ciel immense, continental, de l’horreur de l’espèce humaine, le brouillon noir. Et puis, cerise sur la gâteau, la nouvelle pièce de Laurent Chétouane (qui s’appelle Invisible Piece). On s’étonne (récemment encore Frank Willens) que j’aime, que je me déplace même pour voir le travail de Laurent Chétouane, mais c’est tout simple, j’aime ce qui me dépasse, ce n’est pas difficile à comprendre, ça, quand même ? Ce que je comprends m’ennuie. Et comme je ne suis pas non plus complètement con, et avec le temps, je comprends et je m'ennuie devant pas mal de choses. Avec Laurent, non. La pièce est sublime et « d’une sensualité universelle », le mot n’est pas de moi, je le reprends de Philippe Gladieux qui signe la lumière. « As if the time of blindness has arrived. »
Labels: berlin
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