M on maître
Johan Faerber m’a fait connaître Antoine Wauters et Antoine Wauters m’a fait connaître Antonio Moresco. J’en avais déjà parlé à propos de La petite lumière. Là, je viens de lire le deuxième texte paru en français : Fable d’amour. Ensuite, je vais lire le troisième paru en français (toujours chez Verdier), Les Incendiés, et ensuite j’apprendrai l’italien. Je ne vais pas répéter ce que j’ai déjà dit, mais j’ajoute qu’Antonio Moresco a une telle confiance en la littérature que, si je vois bien qu’il est en train de l’écrire, en lisant le livre, Fable d’amour, c’est comme si lui en train de l'écrire voyait que j’étais en train de le lire, dans le même temps, ce même livre, Fable d'amour. Il est tout à fait, complètement, avec moi, vraiment comme quelqu’un qui m’aimerait profondément, intimement, qui ne me lâcherait pas, jamais, pas une seconde, au moins pendant le temps de la lecture et, ensuite, il laisserait faire, ça dépendrait de moi. Je ne veux plus lire que des livres gnostiques (bonjour Pacôme Thiellement), c’est presque comme si ça n’existait pas autrement, la littérature, presque comme si ça n'existait qu'à travers le genre mineur, la littérature la plus belle.
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