Sunday, March 03, 2019


Chers amis, j’ai demandé à Jonas Beausire vos emails car je voulais vous écrire pour vous dire comme j’avais été enchanté de vous avoir rencontrés pendant ces deux jours très lumineux. J’ai été très agréablement surpris — aurais-je été déçu dans d’autres circonstances similaires ? » — par le niveau, la vivacité de votre intérêt aux choses que je vous proposais de penser, très heureux (car je ne m'y attendais pas) que vous ayez eu envie de les expérimenter sur scène. J’ai vu des choses magnifiques qui me restent en mémoire (en particulier les deux solos du début de la deuxième après-midi, celui d'Anna et celui de Jean, que je garde dans mon cœur comme si j’avais vu un spectacle). Je l’ai dit à Robert. J’avais d’ailleurs des choses à continuer à vous dire, mais le temps a déjà passé, je ne me souviens plus précisément desquelles, quel contexte, ces choses ou ces citations se retrouvent maintenant perdues sur mon blog, dans le flot ininterrompu… Ce que je peux vous transmettre aujourd’hui, c’est une vidéo que je viens de regarder dans le farniente du dimanche à Paris de mon philosophe vivant préféré, j’ai nommé Emanuele Coccia qui a écrit La Vie des plantes que j’ai dû citer plusieurs fois sans doute sans le dire, je connais le livre presque par cœur. Mais je ne connaissais pas cette vidéo.
Au plaisir d’avoir de vos nouvelles. Profitez bien de votre avenir !
Yves-Noël




Bonjour,
merci de ce retour encourageant (et qui me va droit au cœur). 
Le cadre d'une école est propice à essayer des choses sans toujours se poser 1'000 questions, ce qui aboutit parfois à un résultat surprenant pour le meilleur (d'autres fois pour le pire aussi, ce qui peut aller avec une autre forme d'amusement). Reste la question que vous posiez très justement de comment conserver quelque chose de cette spontanéité dans un cadre de création souvent plus lourd, pensé sur le moyen ou long cours. L'enjeu de tenir le geste — tout en se laissant affecté. 
En vous souhaitant une bonne semaine,
(et vous remerciant encore de m'avoir laissé mettre le pied dans la porte pour cette deuxième journée),

Jean Sluka 

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