« Et, en fin de compte, le paradoxe, c’est d’organiser pour, on peut dire, pour l’éternel, quelque chose qui peut disparaître d'une seconde à l’autre. Ça, c’est Kierkegaard, ça. Le précaire… »
« Si, dans une communauté, un hôpital, y a pas de précaire, ben, c’est un camp. C’est très vite fait que ce soit un camp de concentration. C’est pas loin du tout, ça. Il faut très peu de choses, il faut très peu de choses... Et les gens le savent pas. Mais c’est insupportable, très vite, quoi… »
« C’est là la grande difficulté de la vie quotidienne, c’est de permettre, comme ça, un apparent laisser-aller et, en même temps, une rigueur. Au jour le jour, à la nuit la nuit, y a un côté, comme ça, de précarité. C’est le mot fondamental, peut-être. La précarité de la vie quotidienne. Ça va pas de soi. Précaire. C’est un mot extraordinaire, le mot « précaire ». Je sais pas d’où ça vient, mais… »
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