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Saturday, June 01, 2019

(Ecrit lors de la dernière répétition des TROIS SŒURS, par Ireïna Labetskaïa, une après-midi splendide dans un café à Pantin)
Il fait chaud, caniculaire, venez vous rafraîchir au « climat slave » (ce qui veut dire : froid et moustiques), près de la rivière Tchekhov. Là aussi, comme pour l’AMANT, il y a un décor, une scène, mais il n’y a pas de salle : vous êtes dans la lumière, dans la splendeur de la lumière dans ce café vitré et vous jouez les TROIS SŒURS.
« Etre » dans la grotte lumineuse du café, avec cette lumière du Mexique, les enfants qui jouent au ballon, l’air d’été, de bord de mer, écouter du Tchekhov, comme sous un arbre, personnellement, je viens ! Faites-en autant !
Quand « ça marche », comme ce samedi après-midi, on plonge non pas dans la pièce des TROIS SŒURS, mais dans des pièces et des pièces que contiennent, poupées russes, les TROIS SŒURS. Ireïna, quand elle n’a pas peur, invente à mesure sa vie, écrite comme guidée par la partition d’un homme dont l’émotion nous brise le cœur...

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