(F aites tourner, s'il vous plaît)

Hier soir, j’écoutais L’AMANT en bonne compagnie et je me suis aperçu — je m’apercevais seulement — à quel point les écritures proposées dans ce même dispositif, le café PAS SI LOIN, en juin, était radicalement différentes. J’étais content de m’en apercevoir : rien à voir finalement entre Duras et Tchekhov ni non plus avec Houellebecq et pourtant ce café, ces vitrines, ces soirées d’été : il faut tout voir. Ce que font Yuika Hokama (ce soir : L’AMANT) et Ireïna Labetskaïa (LES TROIS SŒURS) est singulièrement irréductible — et ce que je pourrai proposer demain (RESTER VIVANT), n’en doutons pas…

Trois spectacles en alternance : 

Les Trois sœurs, d’Anton Tchekhov, joué par Ireïna Labetskaïa ; L’Amant, d'après Marguerite Duras, joué (pour la troisième année) par Yuika Hokama — ainsi que Rester Vivant, de Michel Houellebecq, joué par moi-même 

Café Pas Si Loin : 1, rue Berthier, à Pantin, métro ligne 7, Porte de la Villette ou Quatre chemins

Calendrier :

Mardi 25 juin, 20h30 : L’Amant

Mercredi 26 juin, 20h30 : Rester Vivant 

Jeudi 27 juin, 20h30 : Rester Vivant 

Dimanche 30 juin, 17h : Les Trois sœurs 

Lundi 1er juillet, 20h30 : L’Amant

Mardi 2 juillet, 20h30 : L’Amant

Mercredi 3 juillet, 20h30 : Rester Vivant 

Jeudi 4 juillet, 20h30 : Rester Vivant 

Dimanche 7 juillet, 17h : Les Trois sœurs 

L’entrée est libre, le café est ouvert avant la représentation 

La pièce 'LesTrois sœurs' est présentées en deux parties d'1h30, première partie à 17h, deuxième partie à 20h30, un entracte d’1h (possibilité de se restaurer) est prévu entre les deux parties, durée (entracte compris) : 4h

L’Amantdure 1h20 

Rester vivant, 50mn 

Réservation (recommandée), enregistrez-vous à l’adresse suivante :lamantles3soeurs@gmail.com(vous ne recevrez de réponse que s’il y a un problème de place)

Jean-Pierre Thibaudat sur l’Amant: 

« Je crois vous avoir dit, mais je n'en suis pas sûr, que Yuika respirait le Duras comme une langue maternelle, Yuika a une relation instinctive comme animale avec ce texte. Hors norme sont sa façon de renverser ses regards au bord de l'égarement ou sa façon de laisser aller les silences. Je crois que Duras aurait adoré sa façon de marcher et de rythmer ses phrases, au delà de leur ponctuation magnifique d’origine.»

(Correspondance)