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Wednesday, June 12, 2019


Luiz Felipe Milen Reis m’a proposé de m’inspirer du texte de Michel Houellebecq, Rester vivant. Une manière d’être politique sans être dans la dénonciation. Le texte de Houellebecq n’est pas politique. Il encourage l’aspirant poète à supporter sa condition maladive, au ban de la société. « Haïssez la liberté », dit-il. Mais la résistance du poète est sans doute, parmi toutes, la plus forte. Le génie de mon travail — s’il existait — consisterait à s’éloigner des trompe-l’œil : pas de spectacle. Nous ne sommes pas ce que nous paraissons. Pas d’identités qui tiennent. Nous sommes comme la lumière, comme la chanson grise de Verlaine, peut-être le plus émouvant de nos  « poètes maudits ».

« Car nous voulons la Nuance encor,
Pas la Couleur, rien que la nuance ! »

Yves-Noël Genod

Avec Baptiste Ménard (le poète), Isabela Fernandes Santana (l'autre ou la fleur du désert), Ricardo Paz (le Portugais), Quebra Queixo (le clown), Miguel Antonio Augusto (l'Africain), Ismael Queiroz (le secours) et un chœur d'hommes (Raphael Rodrigues Pompeu, Malcon Soares, Eduardo Ibraim, Felipe de Gois, Fredd Lima, Vinicius Fragoso Bittencourt, Marcos Davi Silva)

Assistant à la mise en scène : Bruno Cesario

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