Saturday, October 05, 2019

V rac


Une chose que j’aimerais bien faire : m’endormir en scène comme Depardieu l’a déjà fait

Une chose que je n’aimerais pas faire : enculer un âne (mais faut encore trouver l’âne) (variante : enculer une chèvre comme Depardieu l’a déjà fait (pas en scène)

« Je crois que Picasso, c’est toujours plus fort que nous, donc il faut se laisser emporter », a dit Laurent Le Bon.

N arcisse 
« Il y a un mois, Jean-Luc Godard, compagnon de route du journal depuis ses débuts, a fait demander par son assistant au service Culture s’il pouvait relire sa nécro. Et a été avisé qu’elle était encore à faire. »

« J’ai passer toute ma vie à essayer d’apprendre à dessiner comme un enfant. »

« Picasso, c’est l’homme kaléidoscope, c’est l’homme multiple, c’est l’homme qui nous fait voir le monde différemment, c’est tout simplement la définition d’un génie artistique. » (Laurent Le Bon)

Danse à la santé de ma mère alors je voudrais tenter d’être diriger comme Annie Cordy

Titre pour un spectacle : Excusez-moi de parler sérieusement

« Il n’y a pas de différence entre l’art et l’érotisme »

Picasso a osé dire que les femmes étaient des machines à souffrir. 


« Chaque fois qu'il [Picasso] change de femme, il change de norme, il change de vision, parce qu'il possède littéralement la femme jusque dans sa vision ; c'est lui-même qui change. »

Pipi caca seau seau 

Picasso emmenait ses enfants à la corrida ! Le monstre !

« une masse d’espace sans direction »

Vivre, c’est pas si facile quand on est fatigué

S avoir ce qu’on fait 
« Tant qu’on sait ce qu’on fait, je suis content », a dit Yaïr. Nom de Dieu, je crois bien que je ne sais pas ce que je fais.

Picasso a dit : « Pour mon malheur et pour ma joie peut-être, je place les choses selon mes amours. Quel triste sort pour un peintre qui aime les blondes, mais qui s’interdit de les mettre dans son tableau, parce qu’elles ne s’accordent pas avec la corbeille de fruits ! […] Je mets dans mes tableaux tout ce que j’aime. Tant pis pour les choses, elles n’ont qu’à s’arranger entre elles. » Oui, c’est une des plus belles choses qu’on puisse dire sur l’art : les choses s’arrangent comme elles peuvent. Proust disait une chose similaire quand il parlait du’ style de Balzac. Et donc du sien.  "Il est si pressé de dire la fait que la phrase s'arrange comme elle peut. Il lui a donné le renseignement dont elle doit instruire le lecteur, à elle de s'en acquitter comme elle pourra." Et Duras aussi disait aussi la même chose, à Apostrophe au moment de L'Amant : « Quand on écrit, on oublie tout très vite ; alors, je chope des mots et je les mets sur la page et la phrase s’arrangent comme elle peut, si vous voulez, je ne m’en occupe infiniment moins que des mots. » "La peinture est plus forte que moi, elle me fait faire ce qu'elle veut", dit Picasso...

« Il y a un mot que j'aime beaucoup (peut-être parce que je crois que tous les écrivains souffrent du mal qu'il désigne). C'est « la pronoïa ».
« La pronoïa » c'est l'exact contraire de la paranoïa. C'est croire que l'univers entier conspire en votre faveur. 
C'est une illusion, d'accord, mais c'est assez agréable. »

Il y a une phrase qu’a prononcé Picasso et qui est aussi une phrase qu’à prononcé Yair Barelli, le créateur de ce spectacle, je vais vous la dire, ça peut vous donner une clé pour ce spectacle : « Moi, je commençais un tableau comme ça me venait. Je me disais  : même si ça ne conduit nulle part, ce soir, tu auras fabriqué un petit quelque chose. » C’était pendant la guerre que Picasso disait ça, mais, pour Yair il y a peut-être encore la guerre, Yair est israélien. Et, pour nous,  à la place de la guerre, nous avons ça,  nous avons la poisse. Picasso a dit sans doute beaucoup de choses que pourrait aussi — et même qu’à dites — Yair Barelli pendant les répétitions, mais j’en ai trouvé une autre, en tout cas : « Ce qui m’intéresse, dit Picasso, mais aussi Yair, c’est de créer ce qu’on pourrait appeler des rapports de grand écart — la relation la plus inattendue entre les choses dont j’ai envie de parler. Il faut déchirer la réalité. » Bien sûr, Picasso est un génie et Yair n’en est peut-être pas complètement un, ça se saurait, mais Viviana Moin a une théorie sur les génies et ceux qui ne le sont pas (elle n’y croit pas), je lui passe la parole… Non, elle ne veut pas parler maintenant. Je reprends la parole. Mais je voudrais simplement finir par une troisième citation qui est de Picasso mais aussi de Yaïr :  « La peinture, c’est la liberté. A force de sauter, on peut retomber du mauvais côté de la corde. Mais si on ne risque pas de se casser la gueule, comment faire ? […] Il faut réveiller les gens. Bouleverser leur façon identifier les choses. Il faudrait créer des images inacceptable. Que les gens écument. Qu’elles les forcent à comprendre qu’ils vivent dans un drôle de monde. Un monde pas rassurant. Un monde pas comme ils croient. » Yaïr a dit : « Je voulais travailler avec des gens que j’estime qui ont une attirance à ces sujets : dépasser soi même, détourner une manière habituelle pour monter sur scène, amener l’aventure un peu plus dans la vie, et la vie un peu plus vers l’aventure. » 

Quand je fais de la danse classique un peu intimement, je me sens tout étiré, grandi, je ne me reconnais pas, je me réveille le matin, je sens que tout a grandi les articulations se sont écartées, je ne sais pas quoi faire de ce corps incongru, parce que, moi, en fait, intérieurement, je me sens un crapaud, pas Marie-Agnès Gillot. J’ai une anecdote sur Marie-Agnès Gillot. J’ai un ami qui a un château, près d’Avignon, j’y vais en général au moment d’aVignon en général, cette année je ne suis pas allé à Avignon parce la programmation était vraiment nulle, c’est la première fois que je n’y suis pas allé, que spectacle à messages, pseudo politique une horreur, on a tort de prendre ça à la légère, le militantisme, c’est affreux, le militantisme, parce que ce sont des gens qui font semblant, ils ne font pas du tout du bien à la planète, les militants écolo, ça se saurait (la planète va de plus en plus mal, je le rappelle), non, les militants empirent la situation parce qu’ils font semblant, ils cachent — comme l’arbre cache la forêt — ce qu’il faudrait faire vraiment et que certains — que l’on appelle les justes — font en toute discrétions quand les militants sont toujours dans l’esbroufe narcissique ils font semblant comme des artistes ! Ils font spectacle. Ils font la Société du Spectacle, quand les véritables artistes, comme Matisse et Picasso, eux, ne font pas spectacle, mais déconstruisent le spectacle, vous me suivez ? Toujours est-il que dans ce château admirable qui a hébergé un moment Saint Louis et Saint François d’Assise, l’un au moment d’une croisade l’autre en route pour le Maroc, qui a connu les amours de Molière avec Madeleine Béjart, etc. Toujours est-il qu’un jour il y avait Marie-Agnès gilot parmi les gens de passage, les invités d’été, je ne l’ai pas reconnue tout de suite, et puis la femme qui l’accompagnait s’est mise à parler d’opéra et à l’appeler Marie-Agnès et, là, je me suis dit, mais oui, mais c’est bien sûr…C’est un chien de table

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