Sunday, October 04, 2020

m ediation@carreaudutemple.org


Je fais, cette saison, aidé par les circonstances je dois dire, mais il faut toujours s’aider des circonstances, des « spectacles immédiats ». C’est-à-dire, ça a toujours été le but, mais, là, c’est plus radical encore : c’est prêt — dès le premier jour. Un plateau vide, un théâtre sublime, la lumière, l’air : c’est fait. Ce sera le cas à Lausanne, on installe la lumière (avec Philippe Gladieux) la semaine prochaine et le spectacle sera immédiatement là avec qui veut, qui passe, qui rencontre, qui respire, qui « désire » (comme on dit en psychanalyse). Ici, à Paris, au Carreau, c’est encore plus net, plus rapide, puisque c’est en lumière du jour et dans la Grande Halle. C’était hier samedi 3, la deuxième « étape de travail ». Moi, j’appelle ça « représentation ». Je dis : « On n’est pas sûr qu’il y en ait d’autres, considérez l'aujourd'hui, le « vierge, le vivace et le bel aujourd’hui », comme exactement LA représentation. J’ai été seul spectateur la première fois (19 septembre), c’était si bon mais assez égoïste ; maintenant j’ouvre à mes amis les plus chers, comme, ici, Dominique Issermann qui ne s’est pas empêchée, c’est plus fort qu’elle, de faire quelques photos. Je ne sais pas quand seront (si elles ont lieu) les prochaines « séances ». Ecrire à mediation@carreaudutemple.org pour qu'on vous tienne au courant. D'autres renseignements sont également sur le site du Carreau du Temple...

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