Thursday, December 10, 2020

P ierre et plancher


Du coup, chaton, je les ai relues, ces notes mystérieuses, mais il n'y a pas autre chose que ce que je t'ai dit. C'était le commencement d'un texte, en fait, mais je n'aurai pas le temps de l'écrire. Une belle phrase quand même : « Les maladresses étaient si visibles qu'elles ne les abîmaient pas… Ils parlaient tous d'autre chose et cet autre chose était, peut-être, une matière onirique. On pouvait voir par transparence un vide, un autre lien, une liberté… » Et j'ai recopié aussi la célèbre réplique : « Je suis comme la pierre sur la route. La pierre, rien ne l'empêche, c'est elle l'empêchement ». Mais de Tchekhov — ou avec Tchekhov  — on peut parler à l'infini, tu sais... Vivement que les terrasses des cafés de Paris soient rouvertes pour qu'on puisse y échanger, toi et moi, notre lucidité et notre gai désespoir, vivement le plancher du printemps ! Prends soin de toi, de ta santé, de ce que tu manges, etc. Bisous


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