L a Pieuvre transformiste

C'est fou comme je te sublime dans mes lectures, une petite douche de sperme ce soir, non, ce ne serait pas possible pour calmer la sublimation ? Enfin, je te sublime tellement que je suis parfois déçu par ta réalité. C'est le jeu, que veux-tu... 

« La pieuvre transformiste, elle nage, tu vois, tranquille, comme une pieuvre, en forme de pieuvre, et si elle rencontre un prédateur de pieuvre, ni une ni deux, elle se déguise. Sa couleur change, sa forme change, ses vibrations motrices changent, c'est jusqu'à ses pensées qui changent. Vous avez toujours cru que le mensonge vous appartenait, mais dis donc, c'est pas aux vieux singes qu'on apprend à faire la grimace. Il ne faut pas perdre de vue que le quaternaire, c'était hier mon vieux. Tu as beaux être le dernier rejet, tu es très jeune, tu es de la dernière pluye, tu viens de tomber Stevens. Et ôte-toi de l'idée que tu es très bien foutu, il y en a d'autres. Et je te dis ça à ton niveau parce que tu es encore incapable d'appréhender le monde, Je ne te parle pas de perspectivisme parce que tu es encore un fichu blaireau qui a fait le tour de la terre en capsule grâce aux énergies fossiles, parce que tu crois dur comme fer au moteur à explosion et au téléphone. Allez debout, avance. Si tu apprends vraiment tous les jours, je peux te dire que tu as du pain sur la planche. »