Tuesday, May 18, 2021

P resse le pas, facteur, car l’amitié n’attend pas


A peine avais-je eu le temps hier de lire ton message que mon portable s’est éteint sans que je puisse le recharger (je crois que mon frère m’a embarqué le chargeur). J’y repense ce matin.

Le vent est totalement tombé, mais le soleil est resté.

Aux hasards des remous côtiers, et aux âmes qui se reconnaissent.

Je t’embrasse




Oh, ça me va très bien que tu parles d’âmes… Une âme avec un peu de chair autour, c’est certainement ce que tu es pour moi. Et encore, la chair, il faut presque que je la bâtisse moi-même. Content d’ailleurs d’avoir pu te rajouter, à l’occasion de cette maison de vacances en plein ciel en plein vent, un solide service trois pièces de belle facture (porcelaine de sève ?) Ça manquait, ça me manquait et ça se complète, ça se complète, ton âme et ta chair (« chère grande âme », lui écrit Verlaine, au jeunot).

J’ai trouvé Baleine, figure-toi. Tous les livres que tu me conseilles semblent au bord d’être épuisés et j’en achète les derniers exemplaires dans une ou l’autre des librairies parisiennes d’assoupissement des stocks. 

Je t’embrasse, amuse-toi bien, mon ange (gardien).

Je suis content que, toi aussi, tu aies été de la fin de mon voyage que je juge maintenant initiatique (pourquoi spécialement lui ? peut-être que les autres l’étaient aussi) (Pyrénées françaises et espagnoles, bords de mer). C’est inversé, c’est Paris (c’est étrange) qui est maintenant le lieu de l’ermitage, le lieu de la résonance, la pause après le voyage qui n’aura pas de fin…

Yvno

L’expo de Bruno Perramant rouvre demain et jusqu’au 26 juin.

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