P hrases prises aux poètes
« Tout enfant, j’ai senti dans mon cœur deux sentiments contradictoires : l’horreur de la vie et l’extase de la vie. »
« Dans un spectacle, dans un bal, chacun jouit de tous. »
« Profondeur immense de la pensée dans les locutions vulgaires, trous creusés par des générations de fourmis. »
« Ivresse religieuse des grandes villes. Panthéisme. Moi, c’est tous ; Tous, c’est moi. Tourbillon. »
« Moi, je dis : la volupté unique et suprême de l’amour gît dans la certitude de faire le mal. Et l’homme et la femme savent, de naissance, que dans le mal se trouve toute volupté. »
« La vie n’a qu’un charme vrai : c’est le charme du Jeu. Mais s’il nous est indifférent de gagner ou de perdre ? »
« Quoi de plus absurde que le Progrès, puisque l’homme, comme cela est prouvé par le fait journalier, est toujours semblable et égal à l’homme, c’est-à-dire toujours à l’état sauvage ! Qu’est-ce que les périls de la forêt et de la prairie auprès des chocs et des conflits quotidiens de la civilisation ? Que l’homme enlace sa dupe sur le boulevard, ou perce sa proie dans des forêts inconnues, n’est-il pas l’homme éternel, c’est-à-dire l’animal de proie le plus parfait ? »
« … Qu’est-ce qui n’est pas un sacerdoce aujourd’hui ? La jeunesse, elle-même, est un sacerdoce, — à ce que dit la jeunesse. »
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