D ébut de la fin ou fin du début
Par les temps qui courent, on ne sait plus qui joue, qui ne joue pas et la loterie tous les jours…
Dans le cas où je jouerai, je donne, comme j’aime, un spectacle pratique et un spectacle théorique. Pratique : Sur le Carreau, au Carreau du Temple, à Paris, générale le samedi 29, à 15h30 (entrée libre), et représentation le dimanche 30, à 14h30 (détaxes à dix euros). C’est une chose proprement extraordinaire que nous avons jouée tout l’automne-hiver de l’an passé, sous confinement, transformant chaque « répétition » en une « représentation » dès le 19 septembre ; une nouvelle manière de spectacle.
Le spectacle théorique est un stand-up qui prolonge l’immense série — j’ai commencé comme ça, en 2003 : En attendant Genod. Celui-ci intitulé simplement : Qui m’aime me suive. Il faut dire que, pour me suivre, il vous faudra vagabonder jusqu’au Pommier, charmant théâtre sis à Neuchâtel, certes très charmante cité de bord de lac. Avant-premières les 25 et 26 (entrée libre), à 20h, puis représentations les 27 et 28.
Je reprends aussi, dans ce même théâtre, au Pommier, toujours à 20h, les 1er et 2 février (générale, le 31 janvier), l’extraordinaire spectacle dans le noir absolu — inventé à partir des Fleurs du mal — au festival d’Avignon puis d’Automne : Rester vivant.
Ensuite, il n’y a plus aucun spectacle programmé pour le restant de mes jours. Est-ce à moi de ? Trouvez m’en ! des spectacles et des jours... Tout a un début (2003) et — probablement — une fin. Pourtant il restait tant à faire. Toutes ces nuits, ces rêves, toute cette splendeur, ces partages et ces solitudes d'or...
Portez-vous bien et bonne année à tous !
Yves-Noël Genod
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