P ar le sourire
Merci, j’ai reçu aussi par la poste, je viens de rentrer et je viens de le lire. Et je trouve ça très bien. Très bon. Je ne sais pas si ça peut se faire au théâtre (si ça pourrait avoir un intérêt), c’est « genre pièce de théâtre » mais plutôt comme on le disait des films de Rohmer (que sans doute personne n’a songé à adapter au théâtre). Mais, franchement, c’est un très beau texte (je le donnerai à Stéphane). Oui, c’est vrai, ça pourrait intéresser des jeunes d’école de théâtre, mais comment le leur transmettre ? J’avais fait un spectacle, La Beauté contemporaine, avec ces jeunes gens (par exemple, Nine d’Urso, la fille d’Inès de la Fressange). J’en ai rencontré tout un tas récemment de l’Ecole du Jeu (à Barbès), mais plus transgenres, enfin, queer, ou je ne sais pas comment on dit, fluides… (eux peut-être plus proches de Rauque la ville). Il y avait aussi ce garçon, Bartholoméo, je crois, copain à l’époque d’une fille de la Beauté contemporaine et que j’ai revu plus tard dans une merveilleuse scène de boîte à laquelle me fait justement penser ton Kong. C’est drôle, j’ai pensé que tu avais inventé le lieu et, non, je tombe directement dessus… Je vais demander à mon amie Dominique Issermann si elle ne veut pas m’y inviter… Par Dominique, on pourrait retrouver Bartholoméo (s’il s’appelle comme ça).
Mais, en tout cas, ton texte est très beau, magnifique. La reconnaissance et puis la plasticité — et les répétitions, les scènes de miroir vaines et lancinantes — et l’eau de la Seine…
Bien sûr, je souligne « Je suis déterminé à agir par le sourire ».
T’embrasse,
Yves-Noël
0 Comments:
Post a Comment
<< Home