C hantait
Pourquoi pas ? Tu parles bien de Barbara… « combinaison d’accords mineurs/majeurs qui fait qqch où les larmes coulent sur un sourire »… Oui, c’est elle (et nous)… et Tchekhov aussi… très russe… Barbara m’a vraiment ensorcelé quand j’étais gosse et perdu… C’est sans doute pour ça que j’ai refusé hier à Aymen sa version du Temps du Lilas, ça draine trop… J’avais essayé de faire un spectacle pour en parler (au Centre Barbara ! à la Goutte d’or) : (Yves-Noël chante Barbara). Je ne sais pas qui a filmé, mais sans ce bout de document, il ne resterait rien et ce serait dommage parce qu’en me revoyant, je n’en crois ni mes yeux ni mes oreilles... A l’époque, je vivais avec un garçon qui m’avait composé des arrangements — mais comment retrouver ces arrangements ? C’était qqch, cette soirée unique ! Je me souviens que Balibar et Felix, assis par terre, n’ont cessé de se rouler un palot pendant une heure quinze, performance dans la performance… Je me souviens qu’après avoir chanté la première chanson, je me suis dit : « Putain, il m’en reste encore sept ! (ou huit, je ne sais plus). »
Comme dit Gérard Depardieu : « Oh, tu sais, c’est difficile de chanter ça parce que… c’est tellement elle ! » (D’ailleurs si je pouvais avoir la même chaleur au micro que la voix de Depardieu, ce serait parfait — il a tellement de résonances dans sa voix…)
Et c’était affreusement moi aussi...
Envoie un bout de truc, si tu as déjà un petit mélange, avant de partir… Tu sais (mais ça t’amuse peut-être moins), tu peux reprendre des choses que tu avais préparées pour d’autres spectacles (1er Avril aux Bouffes, Lyon… Le Proust, j’espère toujours qu’on le reprendra…)
Et bonnes vacances !
Yvno
Labels: pop barbara paris correspondance
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