(Raphaëlle Rousseau, à propos de l’Ecole du TNB, dans « Le Monde » du 31 décembre) 

« Là, je me suis rendu compte que j’étais vraiment à mon endroit », constate-t-elle sobrement. Les rencontres qu’elle y fait sont décisives : avec le metteur en scène Arthur Nauzyciel et l’acteur Laurent Poitrenaux, en premier lieu. Mais aussi avec ce dandy inclassable qu’est Yves-Noël Genod. « Avec lui, j’ai reconnecté avec l’enfant de 14 ans que j’avais été, avec cette conviction que quelque chose venu du café-théâtre pouvait avoir sa place dans le théâtre de création. J’ai retrouvé une liberté, une fantaisie, ce plaisir qu’il peut y avoir dans l’amour du costume, de la perruque, d’un rapport assez direct au public. D’une théâtralité un peu superlative, assumée et, en même temps, élégante. Et je me suis autorisée à redevenir drôle, ce que j’avais complètement abandonné, en comprenant que c’était tout à fait conciliable avec une démarche artistique. »