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Wednesday, November 22, 2023


Voici, tu peux utiliser la bio ci-dessous remise au goût du jour. Si tu veux utiliser un truc plus classique (avec dates, etc.) (surtout pas de date de naissance, nom de Dieu !), fais-moi relire

T’embrasse

YN

Yves-Noël Genod, un jour Madame, un jour Monsieur, est encore le chevalier errant de sa propre vie. De multiples masques l’ont vu disparaître chez Claude Régy, disparaître chez François Tanguy (Théâtre du Radeau), disparaître chez Julie Brochen, etc. Puis, transfuge pour la danse (à une époque où il était à la mode que les compagnies de danse emploient un comédien), Yves-Noël Genod (appelons-le IEL) a disparu pendant vingt ans à la suite d’une première proposition à signer son propre spectacle. Un stand-up intitulé En attendant Genod, en 2003, à Nantes, au Lieu Unique. Selon IEL, une immense sensation de liberté et d’amusement s’était fait jour (et nuit). Mais aussi : « Si on ne me l’avait pas proposé, je n’aurais sans doute jamais rien fait ». Ceci explique que, cent cinquante spectacles plus tard (et un nombre incalculable de performances), les commandes qui s’étaient enchaînées se sont finalement — et heureusement ! — raréfiées. IEL a présenté l'an dernier, à La Pop, à Paris, un spectacle d’adieu (de nouveau un stand-up) intitulé Titanic, hélas... dans lequel IEL avouait avoir vécu ce typhon strass et paillettes de la seule manière qui lui avait semblé juste : comme une traversée du désert. IEL cherche une reconversion. Reconversion du danseur. Pour le moment, on le voit encore errer dans le milieu avec une certaine arrogance (entre jeune et vieille), l’air de dire sans dire aux  publicitaires : Votre réussite, c’est du vent


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