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Saturday, January 27, 2024

Comment être heureuse aujourd’hui ?


J’aime beaucoup n’avoir dans la tête qu’une chose — ou une suite de choses qui se répondent, forment un ensemble (« qui contient tout »). « Aimer une chose suffit », je crois que Peter Handke l’a dit, mais je ne sais plus en quelle circonstances. En fait, il n’y a qu’une chose — et, toutes les autres, je déteste (parce que, de par ma propre bêtise, je n’arrive pas à les mettre en rapport). En ce moment, c’est W. G. Sebald, vous l’aurez compris, mais aussi Louis de Funès. Je suis peuplé des gimmicks de Louis de Funès (une série d’émissions sur YouTube analyse tous ses films, anecdotes de tournage, réussites et ratages...) Il est le seul acteur (puisque exit Gérard Depardieu). La seule manière, c’est lui. C’est Louis ! Ou alors jouer Sebald dans un spectacle de Krystian Lupa, c’est bien aussi. Mais que ça et que ça. Voilà. Et puis il y a les jours fastes (les vendredi, les week-ends) où tout correspond, où tout s’entend comme le même problème, la même humanité, le même problème de la même humanité. S'agirait-il d’une confusion ? Oui, il s’agirait d’une confusion. Le théâtre de l’Odéon est caverne sombre et fabuleuse, un creusement à l’intérieur. J’y ai fait mon campement, les places à 6 € que j’achètent en venant très tôt permettent à la clocharde des arcades que je suis de pénétrer le temple… Je vole dans la nuit de Paris en ruine la sombre histoire de l’Europe. Grotte dont je m’étonne de l’existence réelle. Sur la hauteur, mais souterraine pourtant. Caverne vide et vide. Babel...

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