J’aime me perdre sans mon dieu, j’aime que la rivière du soleil m’enserre dans le souvenir — qui est, dans mon cas, l’absence de souvenirs. Imaginez un puit. De ce puit vous tirez la vérité. Etre en EPHAD. La belle affaire. J’ai failli encore avoir un accident hier. Une mobylette qui débouchait d’une rue en fonçant. « Eh ! », j’ai eu le temps de crier, « Ça va pas ? » Et j’ai vu l’air du type un peu honteux… Je sortais d’un cinéma, un film de quatre heures sur une petite ville américaine. A priori très ennuyeux. Mais au final je la connais, la petite ville. J’irai jamais. Mais c’est aussi toutes les petites villes… Passons à un autre sujet ! Le métier de vivre. J’ai demandé mon chemin. Habitude, habitude… J’aime me perdre sans mon dieu. Mon dieu, c’est Legrand. (Ceux qui me connaissent le savent.) J’ai regardé des « souvenirs » sur mon téléphone. Ça se présente comme ça. J’allume mon téléphone, ils me présentent des « souvenirs » (les gens de la Silicon Valley). J’ai regardé. 2020. Ça semble si loin. Elle était belle, cette fille avec qui j’étais. Elle s’habillait bien. Et, moi, quelle fille je faisais ! (Elle me voyait en gars, elle.) (Mais je me vois en fille.) J’étais mince à l’époque. Ah, c’est terrible, ce poids que j’ai pris (depuis mon accident). Ça suffit, non ? Ceci est écrit en écriture automatique. C’est aussi bien. J’aime me perdre sans mon dieu. J’ai pas les ustensiles pour. Pour quoi ? Pour faire. C’est comme ça. J’ai pas. C’est un poème du jour. On s’enfuit, on s’enfuit. C’est possible le dimanche, c’est bien. Le jour du Seigneur. My Lord. Téléphoner au Canada. A Vancouver. Quel métier, la vie !
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