Yasmina Reza
Yasmina Reza
Le chemin de neige dans la ville. Bonsoir, de l’eau, s’il vous plaît. Moi, j’dis toujours : on est un tas d’terre glaise et, de ça, il faut faire quelque chose.
Notre fils est un sauvage. Cruauté et splendeur. Chaos, équilibre. Vomir sur scène. Moi, je dis : on n’peut pas dominer c’qui nous domine.
C’est affreux, c’qui a dû arriver à cette bête… Véronique, est-ce qu’on s’intéresse à autre chose qu’à soi-même ?
Les enfants absorbent notre vie et la désagrègent. Ta tendresse me touche. À l’origine, je vous l’rappelle, le droit, c’est la force.
Yves-Noël Genod, 1er février 2008.
Le chemin de neige dans la ville. Bonsoir, de l’eau, s’il vous plaît. Moi, j’dis toujours : on est un tas d’terre glaise et, de ça, il faut faire quelque chose.
Notre fils est un sauvage. Cruauté et splendeur. Chaos, équilibre. Vomir sur scène. Moi, je dis : on n’peut pas dominer c’qui nous domine.
C’est affreux, c’qui a dû arriver à cette bête… Véronique, est-ce qu’on s’intéresse à autre chose qu’à soi-même ?
Les enfants absorbent notre vie et la désagrègent. Ta tendresse me touche. À l’origine, je vous l’rappelle, le droit, c’est la force.
Yves-Noël Genod, 1er février 2008.
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