Écrit sur le livre
Écrit sur le livre
à Hélèna Villovitch
bien cordialement,
Judith Elbaz
La fourrure amnésique. Je porte une fourrure. L’Amnésia. Et brouillard. On ne voit plus grand chose. Cette image est inutilisable. …di de faubourgs. Contre le mur du fleuriste fermé. Écrire et passer à autre chose – un livre fait d’écrire et de passer à autre chose. Assemblage. Les choses qui n’arrivent pas men…
Plaisir que les mots soient si sensuels. Et pas seulement les mots, les images. Je ne me souviens plus ce qui, en m’endormant, m’apparaissait si passionnant. Une choses banale et qui allait se reproduire (encore et encore souvent).
…tons des endroits mansardés pour des décors naturels. …oir luire… …u du l… Wish-bon… Il disait c’est bonard en voyant l’eau scintiller. Mon paysage n’est pas exactement celui de l’autre livre. C’est bourré de coquilles votre truc. Épanchement ré… …carence où… Que la nuit favorise. Un livre de cent pages et quelques. La campagne est une forme végétale du désert. De la mort. La petite foule de filles folles arrive à la ville. Ce n’est pas de la résignation, c’est de l’homosexualité. La poésille est une fillection. La femme existe mais elle ne dit pas la v… La douceur orange. Merveilleuse musique, miracle de musique à l’arrivée, la presque arrivée. Bruxelles-Sud. C’est drôle qu’il y ait un pays au Nord, un dégagement. L’homme en bleu qui danse dans la lumière slave. Des imaginations de lettres à ses parents. Un grand pays gris. Un texte désolé où les coquilles ne comptent pas. L’ecsatse. …(in)… Usine à cuivre et à zinc de et à Liège. Devant la présence toujours possible de pickpockets (Bresson). Depuis la pensée toujours possible de pickpockets. La beauté seule, des oasis, des datt… Une femme immédiate. …ccent an…, …n air an…. Que faire quand on a pas d’enfant ? Couver une pierre ? L’espace du grand gymnase dans une odeur de rose. L’odeur des parcs froids, des …bres effeuillés. Lustré. Il n’y a que du lien. Piaillement des oiseaux par la fen… Étangs noirs. Dans un essai où Montaigne écrit tout mouvement nous découvre. Parlons de la plage. Une anfractuosité rocheu… La plage ce soir… …ne douceur épaisse… Quasiment rose. Le noir tombait après l’orage. Insidieuse… L’enfant caresse la table. Lumineux, vif. Marées exotiques. Liberté …oïncid… …automati… Ici sur les pierres noires en petits é… Langue la plus lointaine. La voiture amphibie sort de l’eau, laissant son sillage, sa trace. La campagne colorée. La pensée a des ailes, tu crois la pensée. Pied de montagne. La petite cicatrice du sommeil. Un changement de règne, …faune tombe raide. Voilà le pin avec ses épines. J’ai loué un film, j’ai un peu d’argent. Tout a un nom que l’on peut taire. Le gris qu’on peut regarder comme sa maison. Truc de malade ! « Quelque chose » à me faire lire, ça veut dire texte. Dieu vous prête son flegme. …partons marcher… …partons parler. Ils partent dans des fourrés d’un coup. Espace-jardin. Je suis la narratrice. Ce qui est sordide dans l’homosexualité, ce n’est pas tellement de coucher avec un garçon, c’est tout un monde, l’homosexualité. Un livre, un livre ouvert, enthousiasme – et, à l’intérieur du livre, n’importe quoi. À l’intérieur du livre, ce qu’il y a à l’extérieur. De toute façon, c’est pareil, l’orthographe n’est plus vraiment un problème, vraiment plus ! C’est un peu terrible de ne lire dans un livre que ce que l’on veut y lire. C’est « un peu » peut-être ce que l’on veut dire quand on dit que la littérature n’est plus un espace pour distraire. Le blablabla, vous lisez quoi ? …état… Excepté le chanteur. La rue longue de pluie. Une musique de jazz. Les immenses baies vitrées donnent sur la pluie avec des gens en sucre. L’espace-jardin de la rivière. Entre le livre que tu lis et le livre que tu écris, il y a une légère différence.
Cheveux de soulagement.
La mort cercueil de verre.
Yves-Noël Genod, 1er février 2008.
à Hélèna Villovitch
bien cordialement,
Judith Elbaz
La fourrure amnésique. Je porte une fourrure. L’Amnésia. Et brouillard. On ne voit plus grand chose. Cette image est inutilisable. …di de faubourgs. Contre le mur du fleuriste fermé. Écrire et passer à autre chose – un livre fait d’écrire et de passer à autre chose. Assemblage. Les choses qui n’arrivent pas men…
Plaisir que les mots soient si sensuels. Et pas seulement les mots, les images. Je ne me souviens plus ce qui, en m’endormant, m’apparaissait si passionnant. Une choses banale et qui allait se reproduire (encore et encore souvent).
…tons des endroits mansardés pour des décors naturels. …oir luire… …u du l… Wish-bon… Il disait c’est bonard en voyant l’eau scintiller. Mon paysage n’est pas exactement celui de l’autre livre. C’est bourré de coquilles votre truc. Épanchement ré… …carence où… Que la nuit favorise. Un livre de cent pages et quelques. La campagne est une forme végétale du désert. De la mort. La petite foule de filles folles arrive à la ville. Ce n’est pas de la résignation, c’est de l’homosexualité. La poésille est une fillection. La femme existe mais elle ne dit pas la v… La douceur orange. Merveilleuse musique, miracle de musique à l’arrivée, la presque arrivée. Bruxelles-Sud. C’est drôle qu’il y ait un pays au Nord, un dégagement. L’homme en bleu qui danse dans la lumière slave. Des imaginations de lettres à ses parents. Un grand pays gris. Un texte désolé où les coquilles ne comptent pas. L’ecsatse. …(in)… Usine à cuivre et à zinc de et à Liège. Devant la présence toujours possible de pickpockets (Bresson). Depuis la pensée toujours possible de pickpockets. La beauté seule, des oasis, des datt… Une femme immédiate. …ccent an…, …n air an…. Que faire quand on a pas d’enfant ? Couver une pierre ? L’espace du grand gymnase dans une odeur de rose. L’odeur des parcs froids, des …bres effeuillés. Lustré. Il n’y a que du lien. Piaillement des oiseaux par la fen… Étangs noirs. Dans un essai où Montaigne écrit tout mouvement nous découvre. Parlons de la plage. Une anfractuosité rocheu… La plage ce soir… …ne douceur épaisse… Quasiment rose. Le noir tombait après l’orage. Insidieuse… L’enfant caresse la table. Lumineux, vif. Marées exotiques. Liberté …oïncid… …automati… Ici sur les pierres noires en petits é… Langue la plus lointaine. La voiture amphibie sort de l’eau, laissant son sillage, sa trace. La campagne colorée. La pensée a des ailes, tu crois la pensée. Pied de montagne. La petite cicatrice du sommeil. Un changement de règne, …faune tombe raide. Voilà le pin avec ses épines. J’ai loué un film, j’ai un peu d’argent. Tout a un nom que l’on peut taire. Le gris qu’on peut regarder comme sa maison. Truc de malade ! « Quelque chose » à me faire lire, ça veut dire texte. Dieu vous prête son flegme. …partons marcher… …partons parler. Ils partent dans des fourrés d’un coup. Espace-jardin. Je suis la narratrice. Ce qui est sordide dans l’homosexualité, ce n’est pas tellement de coucher avec un garçon, c’est tout un monde, l’homosexualité. Un livre, un livre ouvert, enthousiasme – et, à l’intérieur du livre, n’importe quoi. À l’intérieur du livre, ce qu’il y a à l’extérieur. De toute façon, c’est pareil, l’orthographe n’est plus vraiment un problème, vraiment plus ! C’est un peu terrible de ne lire dans un livre que ce que l’on veut y lire. C’est « un peu » peut-être ce que l’on veut dire quand on dit que la littérature n’est plus un espace pour distraire. Le blablabla, vous lisez quoi ? …état… Excepté le chanteur. La rue longue de pluie. Une musique de jazz. Les immenses baies vitrées donnent sur la pluie avec des gens en sucre. L’espace-jardin de la rivière. Entre le livre que tu lis et le livre que tu écris, il y a une légère différence.
Cheveux de soulagement.
La mort cercueil de verre.
Yves-Noël Genod, 1er février 2008.
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