Édouard Baer
Édouard Baer
Un voilage lourd et léger. C’était le voisinage. Une fenêtre et la porte. Édouard Baer se touche beaucoup le nez – dans le taxi. La profondeur, c’est un rapport avec soi-même quand on n’quitte pas son salon, son appartement ou sa chambre, mais… ou avec deux,trois personnes. L’Hôtel Métropole. S’isoler, s’isoler en ville. Une soirée dégueulasse réussie.
Cette solitude fabuleuse, liquide de l’autopromotion. De partout, la langue parle.
J’aime bien la vie. Ou plutôt les images de la vie. les images de la vie sont dans tous les livres, dans tous les poèmes – et dans ma vie aussi.
Le bar de la tendresse, le bar de la fatigue. Que la nuit traverse – et tout… Dormi sur une peau d’orange, sur les draps noirs et sur une peau d’orange.
La vie de hasard. Il n’y a pas de jamais avec une femme. Édouard Baer joue qu’il écoute. Après tout… Vous, vous faites marrer la France entière, la Belgique… Mais alors, vous venez faire une lecture et vous faites justement une lecture extrêmement intime. Un pedigree. Quelques empreintes et quelques balises. Je parle avant d’penser. Et puis alors après ch’ais pas, on a fait ça pour les dames, aussi, on s’est dit quand on parle, après, c’était pour l’emporter sur les beaux minets de quinze à dix-huit ans, donc la parole permet d’attirer l’attention sur autre chose que sur le physique alors tout à coup – sûrement que y a des choses comme ça et puis…
Vous allez mimer tout c’que j’dis ou pas ?
Ça ne correspondait à rien de ce que j’avais rêvé… De ce dont j’avais rêvé… De ce que j’avais rêvé.
Édouard Baer est un jeune premier très féminin. Très séduisant. L’Italie, dans la voiture. La voilure.
La danse d’amour. Les p’tits oiseaux.
Des petites pattes shootent dans une tomate. Le temps est un copain. Ô temps, salut temps !
Yves-Noël Genod, 30, 31 janvier 2008
Un voilage lourd et léger. C’était le voisinage. Une fenêtre et la porte. Édouard Baer se touche beaucoup le nez – dans le taxi. La profondeur, c’est un rapport avec soi-même quand on n’quitte pas son salon, son appartement ou sa chambre, mais… ou avec deux,trois personnes. L’Hôtel Métropole. S’isoler, s’isoler en ville. Une soirée dégueulasse réussie.
Cette solitude fabuleuse, liquide de l’autopromotion. De partout, la langue parle.
J’aime bien la vie. Ou plutôt les images de la vie. les images de la vie sont dans tous les livres, dans tous les poèmes – et dans ma vie aussi.
Le bar de la tendresse, le bar de la fatigue. Que la nuit traverse – et tout… Dormi sur une peau d’orange, sur les draps noirs et sur une peau d’orange.
La vie de hasard. Il n’y a pas de jamais avec une femme. Édouard Baer joue qu’il écoute. Après tout… Vous, vous faites marrer la France entière, la Belgique… Mais alors, vous venez faire une lecture et vous faites justement une lecture extrêmement intime. Un pedigree. Quelques empreintes et quelques balises. Je parle avant d’penser. Et puis alors après ch’ais pas, on a fait ça pour les dames, aussi, on s’est dit quand on parle, après, c’était pour l’emporter sur les beaux minets de quinze à dix-huit ans, donc la parole permet d’attirer l’attention sur autre chose que sur le physique alors tout à coup – sûrement que y a des choses comme ça et puis…
Vous allez mimer tout c’que j’dis ou pas ?
Ça ne correspondait à rien de ce que j’avais rêvé… De ce dont j’avais rêvé… De ce que j’avais rêvé.
Édouard Baer est un jeune premier très féminin. Très séduisant. L’Italie, dans la voiture. La voilure.
La danse d’amour. Les p’tits oiseaux.
Des petites pattes shootent dans une tomate. Le temps est un copain. Ô temps, salut temps !
Yves-Noël Genod, 30, 31 janvier 2008
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