Saturday, April 12, 2008

Proust

Imbibant la
Forme de la colline,
Le brouillard et la
Pharmacie du SOLEIL
Trame de tes pensées,
Déjà désirées
Le brouillard
Mouille tes
Pensées
…Déjà dérivées
Le brouillard
Allié –
Et n’importe quel
Mot, fut-il un
Maux
PLEINE MER
(Le nom de la
Résidence)
L’AIR DU TEMPS
(Nom de parfum)
Et le gris / l’hémorragie
Des événements à
La radio
Les arbres plantés
Là où ils sont
Sans enclos
(Sauf peut-être,
Parfois, une laisse)
Proust, le narra-
Teur
Les collines
Longues
Le sein maternel
PORCELANOSA
Mangé avec
Le thé – et pour
M’écœurer – la
Chantilly que
Robert avait délaissé-
E
CHRISTIAN RAGE
(SARL)
Fatalement la
Tristesse loge à
L’hôtel (on l’y
Trouve tout au
Moins)
La tristesse et les
Boules de joie
Pleurant sur le
Coin d’une
Malle défaite
Un spectacle
Qui s’appellerait :
Proust
Pages 97-99
Côté de Guermantes
Folio
Comme des
Corridors ornés
Pièces réelles
Irréelles
Constante volupté
(Robert : un
Lonsdale du
Pauvre)
Les murs étreignaient
La chambre, la
Séparant du reste
Du monde
Le décalque
Multiple
La maison est
Vivante, naïve
Elle parle près
De la voie ferrée
L’œil de bœuf
De la lune
Une modification
D’habitudes
Taper les bruits
Et c’était corridor,
Corridor, corridor
Et petites chambres
Jeunesse pure
À la fracture
Frange de ton visage
Rouges, les fraises, les
Phénomènes










(YNG, bus 106, La Grande Motte-Montpellier, le 11 avril 2008.)

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