Monday, September 22, 2008

Divagation

Le château rouge (corneilles). La France violente d’aspect. Le travail court vers toi, immediately. Les nouvelles forces. On décline tout ce qu’on peut à partir d’une langue qui est la mienne, que je ne comprends pas ou peu. Je dois, je dois apprendre très vite, réapprendre ce que je me suis empressé d’oublier quand je suis sorti de l’école, très vite réapprendre dans la nouvelle langue qui ne me servira à rien, je veux dire : pas à retrouver ma jeunesse non plus, ni l’homosexualité ne reprendra ni la langue ni la jeunesse, je ne peux m’appuyer sur rien. Et pourtant je suis là, sans amis, mais là, disponible un peu pour quelque chose. Toute la culture, toute l’information est pourtant là. Les langues ne sont pas loin. Contiennent, maintiennent l’information et le génie. Militants de l’économie du bonheur. Le peuple ne veut qu’une seule chose, c’est vivre en paix. Dans un lieu sans manger. Des passions et des choses affolantes. L’aptitude au malheur. Comment voir une femme, comment voir une femme extraordinaire comme Federico Fellini, dans une femme ordinaire, comment voir la Femme du Temps Passé ? Avec les motards et la voiture aux vitres teintées. Isabelle dans la voiture aux vitres teintées. Que verrai-je de Berlin ? La France, la France appelle de toutes ses forces pour que je l’aime. Moi !
Une porte-fenêtre. Qui donne sur la ferme.
Que voulez-vous, j’aime les mots. Les mots français. Depuis « ma plus tendre enfance ». Comme une « porte-fenêtre » ; les mots de ma mère, il faut dire aussi. Scène violente. Faut-il reprendre les mots d’ailleurs (les mots d’un autre dossier) ? « L’apparence, c’est ce qui compte le plus. » Ou aller manger du poulet ?
Il est bientôt minuit à Berlin ! Berlin ! Berlin…
Berlin comme un conte.
Oublions les Juifs aux vitres teintées. Berlin est un conte, un conte de Noël, un conte de fées français. L’imperfection la plus touchante.

« Oui, mais heu… je crois que… »






Lundi 22 septembre 2008.

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