Tuesday, December 30, 2008

Le macho

(…pourtant je lis comme expression…)






Chut ! Hélèna est jalouse… Mais je l’aime quand même. Sandra lui a dit que c’est moi qui veut qu’elle soit jalouse. En fait, peut-être, oui… Ce matin, elle s’est tellement débattue (pour ne pas rentrer dans le moule de la définition) que je voyais tous les muscles de son dos vibrants et vivants, très sexy – elle m’a trop excité ! Puis elle m’a giflé. Et, ça aussi , ça m’a excité car j’ai vu tout de suite qu’elle avait la grosse tehon, elle a filé à la salle de bain… puis elle est revenue maladroitement m’embrasser. Elle est jalouse, en ce moment, de ma relation avec Pierre, évidemment (c’est du roman). Elle me parle de Marie, sa locataire, qu’elle voit souvent, à la peau si douce, si rose, si fraîche, les dents de porcelaine, si gentille... et que, elle aussi, elle aurait bien envie… Elle m’excite encore plus. En fait, Hélèna est infiniment moins jalouse que si j’aimais une autre femme, y a cet interdit entre nous. Quand oserai-je passer aux choses sérieuses ? Si j’sortais avec Angot (que Pierre adore…) ? Elle voulait aller à la piscine, elle voulait que je l’accompagne. Elle m’a dit que c’était pour moi qu’elle allait à la piscine. (Et, en effet, les muscles du dos…) Elle voulait organiser sa journée autour de moi, elle voulait organiser la nouvelle année autour de moi, les voyages que nous projetions, j’ai dit non à tout. Elle m’a dit : « Eh bien, tant pis, moi, en février, je vais à l’île de Ré (dans la maison de Sandra), j’invite plein de monde et t’auras trop envie de venir ! » J’ai dit non que j’en avais rien à foutre. Elle m’a dit qu’en tout cas, la nouvelle année, ça allait changer, que j’allais faire la vaisselle, que j’allais faire à manger et que j’allais faire le ménage chez moi parce que dorénavant ce serait chez moi qu’on irait ! J’ai râlé, presque abattu, presque brisé, mais je suis resté sous la couette tandis qu’elle partait à la piscine dans la grisaille et le crachin pour me plaire tant que je restais à batifoler avec des garçons virtuels… (et si doués). Que faire d’Hélèna ? Adopter un enfant ? L’effet papillon. Bénabar me fait penser à Alain Klinger.






30 déc. 08.

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