Mon insensibilité au malheur
La mélancolie, je ne sais même pas ce que c’est. De quoi me suis-je amputé pour ne pas réagir ? Je ne réagis pas. La musique, j’y suis insensible. Gros bourrin. La beauté, le noir qui coule, déjà Hervé Guibert, je ne comprenais pas. Insensible – mais Pierre écrit si bien*. Je m’en fous, je récolte, c’est lui l’artiste, c’est lui que j’exploite. Y a un filon. Sa sensibilité. Je comprends les poèmes. « Larmes mêlées » je comprends, et le mot « absolu », je comprends. Et le soleil par la fenêtre, je comprends. Et le manque d’être dehors quand on est dedans et le manque d’être dedans quand on est dehors, ça, je comprends. La vie dans un sac, je comprends, « quelle vie emporter dans ce grand sac ». Ce que je comprends, c’est qu’il me parle de quelque chose que je ne peux pas comprendre – à cause de ma proximité, je me suis approché trop près. Le feu, l’eau… Il parle de marges… Verlaine, Rimbaud, messieurs dames. Alain, Bilal… Je voudrais aller à la neige et noyer tout dans le sexe et la neige, noyer tout dans la pleine santé, noyer tout à l’infini. Marre de ces rues parfaites, ces tranchées parfaites à Paris. Ces couloirs d’appartements. Déception de Versailles de ce point de vue : c’est des chambres et des fenêtres. Des portes, des enfilades. Les miroirs sont jolis, c’est vrai, et les verres, les cristaux… Et le très peu de lumière qui laisse encore venir la nuit des chandelles. Versailles déserté (envahi par les foules égale déserté). Il faut que je me mette à la musique. Même un peu. Quelqu’un me renvoie à son blog**, il écrit : « Dans l’exemple jour / nuit… » Il parle des ténèbres spirituelles et de nouvelle aube… Je me demandais si j’allais aller voir « Picasso et ses maîtres » les nuits de fin janvier… Voulais revoir Valérie Lemercier avec Hélèna demain le 24. Il écrit cette phrase : « C’est la saison de l’homme. »...
…Mais non, Messieurs, plus sonore et puis plus étincelant ! L’éclair – avant la foudre !
A carnation, un œillet qui dépasse, a carnation is exceeding… Des fruits préservés.
Tonight it will be nice. Les aviateurs anglais. Du côté des winners.
Moi, je… je cherche un… un ami qui s’est perdu dans le… dans l’brouillard. Femmes, jamais commander ! maris porter culotte ! même quand culotte trop large !
Les acteurs, porteurs du secret.
Oh, j’ai une idée ! Les réconciliations. Les livres qui sont bons. Les lumières de l’autobus en flamme.
En haut du blog de Pierre...
*http://guarantyofsanity.hautetfort.com/
**http://connaissancedesoi.blogspot.com/
23 déc. 08.
…Mais non, Messieurs, plus sonore et puis plus étincelant ! L’éclair – avant la foudre !
A carnation, un œillet qui dépasse, a carnation is exceeding… Des fruits préservés.
Tonight it will be nice. Les aviateurs anglais. Du côté des winners.
Moi, je… je cherche un… un ami qui s’est perdu dans le… dans l’brouillard. Femmes, jamais commander ! maris porter culotte ! même quand culotte trop large !
Les acteurs, porteurs du secret.
Oh, j’ai une idée ! Les réconciliations. Les livres qui sont bons. Les lumières de l’autobus en flamme.
En haut du blog de Pierre...
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23 déc. 08.
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