Le monde réel
Derrière les murs de la réunion, on entend les mainates. Nous pourrions être partout dans le monde et vraiment les Singapouriens ont vraiment fait tous leurs efforts pour que la ville paraisse de nulle part et de partout, la ville-monde. Mais, voilà, nous sommes sur l'équateur. C'est ça, la folie, le bonheur. Il y a des réserves dans ce monde détruit. Elles sont plus belles qu'un magasin Dior. (Franck Smith m'envoie l'information d'un ACR d'Hédi Slimane le 22 novembre à vingt-trois heures.) Hier, j'étais au zoo. Mais ce n'est pas un zoo où les bêtes sont tristes. Non, là, les bêtes sont très intelligentes, bien vivantes. Un hôtel cinq étoiles, un palace. Même l'ours polaire a la clim, alors. (On nous explique sur un panneau que, si on ne le voit pas, il est rentré se reposer dans ses appartements climatisés.) Il faut marcher un bon bout avant de voir le début ou la fin de la queue d'un crocodile : chaque "pavillon" est noyé dans la verdure. Los Angeles. Il fait très beau et il fait des orages. Quand il fait l'orage, toutes les bêtes rentrent s'abriter (sauf les grenouilles, j'imagine). Elles ont l'habitude, c'est tous les jours. Moi aussi, j'ai trouvé une cabane dans la rainforest. Bien sûr il y a une tristesse dans ce zoo, c'est la conscience ravivée par les panonceaux que pratiquement toutes les populations présentées vont disparaître du monde réel.
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