Wednesday, December 23, 2009

Cadeaux de Noël

(ou L'Egoïsme)



Aujourd'hui, Karl Lagerfeld est passé chez Colette.
Il a passé longtemps à essayer des vestes de marques dont il ne connaissait pas certaines. C'était peut-être pour ses accompagnateurs, mais aussi pour lui puisqu'il était, au moment où j'étais près de lui, en manches de chemise étincelante de bleu tellement blanche.
Tout brillait chez Colette, c'est indescriptible. Plus beau que le Louvre !
Une exposition de la Maison Margiella et une exposition Swarovski.
Enfin, finalement, d'après les racontars des garçons, il a pris une veste Dior "à mille cinq" qui était en exclusivité chez Colette. C'est à dire présentée ici avant même de l'être peut-être par la suite dans les boutiques Dior proprement dites.
(Grande dissertation sur les "exclus" qui sont pas vraiment des "exclus", mais des "exclus" quand même, Paris-Milan-Tokyo-New York, complexité, problème que je ne fais, pour ma part, encore qu'aborder. On m'a dit, pour simplifier, qu'il vaut mieux acheter à Paris.)
"Mais Karl, il achète, euh, pas pour lui - il donne." (Accent alangui sur le don.)
Chez Colette, je me sens si vaste, si nu... C'est vrai, j'ai envie de m'y balader à poil : "Habillez-moi ou sinon rien."
Je suis à l'aise comme dans la vapeur, dans la forêt, dans la nature...
Pendant ce temps, Nathalie Quintane, Pierre Courcelle et Jonathan Capdevielle bossent comme des malades pour tailler des diamants, des cristaux, les enchâsser, les polir, les sertir, en garder la sauvagerie, la folie, les rendre désirables, portables, en faire des must... (mais Olivier Normand en parlerait mieux que moi). Comme toujours, il s'agit de créer de rien (ou de l'inutile) et, ici, d'une ville elle-même quasi inutile, poétique, Marseille, bientôt pourtant capitale culturelle, un massacre de rires et de splendeurs.
J'enverrai en cadeaux de Noël à ceux qui me les demandent les chansons au fur et à mesure, j'ai déjà commencé, adressez-vous directement au fournisseur, pour le moment on ne les trouve pas en boutique : ledispariteur@gmail.com
"Il est très bien entouré, mais s'il est très bien entouré, c'est aussi grâce à lui."
(Ce sont des "Belles de jour" ou "de nuit d'hiver" qui risquent de plaire à Frédéric Teschner qui va s'en servir pour son livre qu'il a intitulé : Paris distrait tant*.)
Je suis sorti avec un bijou en cristal de Sabrina Dehoff.

Je pensais aussi à ce que j'avais écrit à Pierre il y avait seulement deux jours, à mon retour de Berlin. Pierre m'avait envoyé : "Et toi, t'as fricoté avec Felix ??? Je viens de comprendre ça sur ton blog."A quoi, j'avais répondu : "Pff, mais non, enfin ! Je peux romancer, quand même. C'est pas réservé qu'aux auteurs... "Les folies de la nuit", la formule est jolie, non ? Et ouverte ! Ça me valorise (mon image, je dois en rajouter, tu sais bien). Mais à toi je veux bien le dire (ne l'ébruite pas) : j'ai quarante-sept ans (pas trente-sept) et il ne s'est rien passé même pas un baiser, à part (comme d'habitude) palper ses fesses, hugs et, ce qui est tout, c'est vrai, affection, très grande affection pour ce gosse, lui justifiant ma présence à Berlin disant que j'avais la même odeur que son père (plus jeune que moi, par ailleurs). 
Mais, chez Colette, je pensais que si jamais une telle chose était arrivé, par exemple sucer Felix, eh bien, je crois que j'aurais garder son sperme dans ma bouche pour l'apporter jusqu'à Paris (à Pierre). C'est drôle, ce qui peut vous passer par la tête à n'importe quel moment, quand même... (Pardon, les filles...)



*A paraître en mars.

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1 Comments:

Anonymous Lucien said...

Oui moi je veux des chansons pour Noel : lucien_aec@hotmail.com

12:53 PM  

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