Tuesday, March 30, 2010


Journée du chocolat. Claude qui a lu mon blog dans la nuit m'offre des oiseaux en chocolat, "les oiseaux de Frankenstein". Ce soir, Felix est à Bruxelles et passe me voir. On regarde Frankenstein avec les Anglais et Claude qui a pourtant dû le voir mille fois. Je comprends bien comment travaille Claude. Ce ne sera malheureusement pas des vacances, mais ce sera très agréable. Si j'arrive à avoir une vie un peu plus réglée... pour, physiquement, ne pas vivre en état de zombie permanent, ce sera très agréable.
Cette après-midi, j'ai regardé travailler Arié, remarquable, très beau sur la montagne noire. Puis la petite fille est arrivée.
Dans mon appartement-château, c'est la nuit que je suis bien. Je suis comme un chat. Je pense au film en descendant et montant le petit escalier (c'est un duplex). Je pense que Pierre aussi, peut-être, le verra comme un donjon. Je suis toujours sous les toits. A Avignon aussi, je serai au-dessus de la chapelle des Pénitents Blancs.
J'ai mis en contact Guillaume Allardi qui cherchait du travail et Christophe Haleb - je serai curieux de voir le résultat - pourvu que ça marche ! Je n'ai pas pu m'empêcher de parler aussi de Felix (qui ne cherche pas de travail). Christophe est allé voir les vidéos et a dit : "Si Felix n'est pas un cat, c'est un sacré matou." Felix, c'est la magie, c'est tout. Comment ça s'fait que je n'arrive pas à bâtir des productions pour en profiter plus longtemps ?
Au bout du deuxième jour, j'en suis déjà à cacher à Byron ma passion pour lui : j'ai peur qu'il me prenne pour une tarlouze (si ce n'est pas déjà fait). Il m'a écrit une phrase de William Blake sur mon carnet : "Joy & pain woven fine clothing for the soul divine." Les Anglais ont beaucoup d'humour. Après avoir vu le début de La Fiancée de Frankenstein que Claude voulait nous montrer, ils miment les mignardises des acteurs hollywoodiens de l'époque qui jouent Lord Byron, Mary et Percy Shelley. Encore un spectacle de moi ! Ils sont parfaits, ces Anglais. J'ai toujours cru que seul Jonathan Capdevielle et Thomas Scimeca étaient virtuoses. En fait, non, la virtuosité chez les acteurs est partout et me sidère. L'homme est acteur, c'est son état le plus naturel, je pense (j'allais écrire : virtuel). Je n'invente rien, Marlon Brando le dit. Je n'ai jamais aucune idée de comment font les acteurs et voilà que j'en suis un aussi, un parmi d'autres et que je ne vais pas savoir non plus comment, moi, je devrai faire... Mon Dieu...
Byron, alias Joseph Chance, porte un toast "to the creature - whatever he may be - or she".

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