Tuesday, June 22, 2010

Se refaire à Paris, il faut deux jours

C'est atroce, Paris ! Enfin, faut s'habituer. Quand on revient du monde où les insectes, les herbes, les rivières ont de l'importance, les étoiles, etc. - et la pluie -, on se retrouve bien agressé avec sa propre espèce. Pourtant Paris fait village. Village de la dépression, village Blade Runner, tous ces androïdes... Enfin, c'est une question d'habitude. On met deux jours pour se réhabituer. Relire les journaux, regarder la télé. Faire comme tout le monde. Comprendre la nullité comme une donnée, la marée humaine. On a hâte que la grande guerre nous rase ces crétins surdimensionnés... (Demain, ça ira mieux.)

En fait
(le lendemain)
Il a suffit d'un concert de Jeanne Balibar à la Flèche d'Or et de ma position de VIP (puisque je lui faisais ces lumières), concert certes pharamineux, de poésie exceptionnelle (comme la fille)
Puis d'une nuit de quatre heures (mon amant dont la chef, en ce moment, a une péritonite met le réveil à cinq heures trente)
Puis d'un cours de danse avec Wayne Byars (et Claire Chazal...)
Puis d'un coup de Vélib' pour rejoindre Sylvie Coumau chez Dries Van Notten, rue du Plâtre, et déjeuner aux Bouledogues en face de chez Colette en rupture de stock du magazine "Mouvement" où mon nom (celui de mon père) m'apparaîtra en couverture un peu plus tard
Et que Stéphane Wargnier nous rejoigne au café
Et encore de nouveau à la Bastille pour une séance d'Alexander avec Luigia Riva
Pour reposer pied dans les délices du Paris bobo que j'aime...
Comme dit le poète : "Ce ne sont là que des exemples."

These are merely instances.

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