Le Poète qui s'entretue
Ici, j'ai vu le solo de Cédric, dans le garage fantôme et propre près de la voie ferrée. Les gens regarderaient par la vitre. Et, de nouveau, je le rêve en écoutant Barbara sur YouTube, des chansons anciennes et filmées (c'est très rare), avec des sous-titres espagnols inattendus. Lui, c’est Mylène Farmer. Tout aussi insatisfaisant, le lien, et tout aussi… juste. Tout résonne. Lapins trimbalés par enfants. Enfants prénommées Alice. Des jumelles. Fausses. El sol negro. Concordance d’emmurement. C’est impossible de dire ce qu’il s’est passé. C’est une expérience sensorielle – le fait esthétique. Et nous marchions près de la voie ferrée comme lui fait tous les jours. Mais il y avait moi, ce jour-là, il avait ami et moi aussi. Ainsi le garage s’est offert évident. Ouvert, blafard, hurlant. Fermé comme un miroir. Et la violence dedans, et la douceur dehors. Sleeping kiss.
« Ce s’ra le monde et on l’habitera, mais ce s'ra le monde, jamais la société. »
« La beauté est présente partout, peut-être à chaque instant de notre vie. »
YNG, en larmes, vous raconte une fois encore – et peut-être pour vous sera-ce la première fois – la beauté du monde et de sa disparition, l’éphémère souffle du vivant, de l’éternel vivant. Une confusion de l’intérieur et de l’extérieur, du jour et de la nuit, conduira l’expérience à les reconnaître. Labor Anonymous. Etc., etc.
Labels: lausanne
1 Comments:
Rambert m'a dit que sa mission était de créer de la beauté.
La beauté revient.
Post a Comment
<< Home