Tuesday, December 28, 2010

Chansons courtes

Je n’ai pas dormi. Je suis « bleu du non sommeil ». Le jour crève. Vous avez les lunettes. On ne vous reconnaît pas. La drogue. Vous les mettez. Vous n’osez parler. Vous vous maintenez. Vous ne communiquez pas. « La beauté. » « C’est la non beauté. » Pourtant, les enfants. Pourtant, les enfants sont beaux. Ils sont ce qui vous précipite dans la mort. S’il était besoin. (Vous faites tout vous-même.)






Qui existe ? Toi, le jour ? Toi, la nuit ? Tu y ressembles. Tu y ressembles à la vie. A la mort. Où sont les choses ? Nous sommes plein de choses. Nous sommes lourds (de choses). Nous sommes malades, mal dégrossis, pas comme les biches, les cerfs, les chevreuils, les chamois… Nous ne sommes pas comme les œufs, nous sommes éclos, ouverts. Nuit / jour.






L’amour, ce n’était pas la peine. Ce qui était écrit était (ce qui était). Pas nécessaire à vivre. (Tout, de la vie, l’avait déjà été.)
Il suffisait de décrire les espaces verts, les espaces bleus, les espaces sables, éventuellement les espaces de couleurs épouvantables comme le désert et le Sahara, le Ritz et les nervures, les dorures, tout ce qui est descriptible pour l’amour (comme une chanson). Les sables découverts, le long de la plage elle-même le long du monde. Irez-vous dans la cité éternelle ? Mariez-vous le long de l’ombre. Vous êtes. En pleine lumière et de miel. Ce soir. Cette nuit. Les enfants dorment. Les enfants meurent, respirent, meurent comme les fils d’un roi, d’un ogre, qui respirent, leurs couronnes…

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