Si l’intelligence me gagnait…
J’ai connu une pièce dans ma vie, Grand et petit, de Botho Strauss et je n’arrive* pas d’en entendre des répliques. Tout à l’heure, au zapping « Vous étiez croyant, vous ? – Du tout. – Du tout ? – Non. – Pas du tout ? – Ni croyant et athée, aucune religion, rien. » C’est ce que disait Bulle Ogier quand elle rencontrait l’informaticien à l’arrêt de bus (Milhoud Khétib). Elle disait : « Catholique ou protestant ? – Rien du tout. – Athée ? – Même pas. – Même pas athée ? Mais d’où crois-tu que nous vienne la lumière ? » Ce soir, j’ai vu Foofwa d’Imobilité (dans l’installation d’Yves Godin). Son spectacle s’appelait : Histoires d’amours et de ténèbres. Jean-Marc Adolphe (à qui il faut envoyer de l’argent car il veut sortir un hebdomadaire qui va s’appeler « A » ou « à », un drôle de truc), j’ai entendu, félicitait Foofwa en lui disant : « Merci pour ton intelligence. » Foofwa avait eu l’impression, un moment, en dansant, que je détestais le spectacle. Mais j’adore Foofwa. Je pourrais même détester un spectacle, ça ne changerait rien (à cette adoration). Foofwa est vivant, c’est tout.
* Oui, vous aurez rectifié.
* Oui, vous aurez rectifié.
Labels: vie parisienne
1 Comments:
merci pour lui.
salut à toi.
a
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