Le Secret
C’est bizarre, il y a qqch. J’ai parlé de qqch dans ce blog. J’en ai parlé longuement, longuement, quotidiennement… Enfin… Et il y a un secret. J’en ai parlé et le secret n’a pas été entamé. Et maintenant je ne peux plus en parler parce qu’il n’y rien à raconter. Il n’y a plus que le secret.
Jardin secret. « Jardin secret » est même trop bien dit, trop imagé. Il faudrait dire : « vide secret ». (Mais c’est pareil.)
Il n’y a plus que le secret.
Energie folle, nucléaire, inutile, absente, mais énergie (combustible) qui brûle pour rien, même pas pour ce qu’on imaginait. Bien sûr, il y a les mots : « amour », « vie », « joie ». Mais ces mots ne disent rien. Ils ne disent rien. C’est bien. Ils font partie du secret, ils ne font pas partie des beaux-arts.
Les beaux-arts, c’est ça. J’ai acheté deux livres aujourd’hui que j’ai jugés faciles à lire (depuis quelque temps, je ne lis plus – je veux dire, dans le métro – qu’un magazine sur les excentriques (il y a de très bons articles)). Alors j’ai choisi Gatsby, une nouvelle traduction du roman de Fitzgerald et Le jour où Gary Cooper est mort parce qu’il y avait une phrase de Patrick Modiano en jaquette qui vantait le livre. Mais j’ai recopié deux, trois morceaux du poème de Mallarmé :
« …plume solitaire éperdue… »
« …un roc
faux manoir
tout de suite évaporé en brume… »
« …veillant
doutant
roulant
brillant et méditant… »
C’est cela, les beaux-arts et c’est cela que je veux que nous fassions à Bruxelles.
Jardin secret. « Jardin secret » est même trop bien dit, trop imagé. Il faudrait dire : « vide secret ». (Mais c’est pareil.)
Il n’y a plus que le secret.
Energie folle, nucléaire, inutile, absente, mais énergie (combustible) qui brûle pour rien, même pas pour ce qu’on imaginait. Bien sûr, il y a les mots : « amour », « vie », « joie ». Mais ces mots ne disent rien. Ils ne disent rien. C’est bien. Ils font partie du secret, ils ne font pas partie des beaux-arts.
Les beaux-arts, c’est ça. J’ai acheté deux livres aujourd’hui que j’ai jugés faciles à lire (depuis quelque temps, je ne lis plus – je veux dire, dans le métro – qu’un magazine sur les excentriques (il y a de très bons articles)). Alors j’ai choisi Gatsby, une nouvelle traduction du roman de Fitzgerald et Le jour où Gary Cooper est mort parce qu’il y avait une phrase de Patrick Modiano en jaquette qui vantait le livre. Mais j’ai recopié deux, trois morceaux du poème de Mallarmé :
« …plume solitaire éperdue… »
« …un roc
faux manoir
tout de suite évaporé en brume… »
« …veillant
doutant
roulant
brillant et méditant… »
C’est cela, les beaux-arts et c’est cela que je veux que nous fassions à Bruxelles.
0 Comments:
Post a Comment
<< Home