Jeanne indifférente
Cher Yves-Noël,
J'ai eu Philippe au téléphone ce matin qui m'a raconté votre épopée genevoise aux bains turcs... J'aurais adoré voir ça ! (Alors que, moi, je me les caille à Reims !)
Bref, il m'a dit que tu lui avais demandé si j'étais libre fin mars-début avril, c'est le cas, donc si tu veux que je vous rejoigne à Bruxelles, c'est possible. (Qui plus est avec mon violon ? Ça peut servir, on ne sait jamais.)
J'espère que tout se passe bien pour toi à Lausanne.
Je t'embrasse,
Constance
Oui, ç'aurait été bien (et je ne me souvenais plus du violon...), mais ça semble parti vers une autre option. Jeanne Balibar est excitée à l'idée de venir déguisée en carnaval de Rio (elle en revient), alors on va faire ça, une petite troupe de deux adolescents sexy (un allemand brun, un polonais blond), musclés et dangereux autour d'elle et voir à partir de ce trio archaïque et de show-business ce qu'on peut faire traîner. J'ai un peu peur parce que le spectacle est fait et j'ai peur d'y rajouter trois bestiaux de ce genre, mais c'est excitant aussi, ils n'ont qu'à paraître pour être et on va les faire tomber du ciel (ou apparaître du sol) comme de vieilles reliques ratées, faux noirs, faux mendiants, faux débiles, fausse chanteuse, des dieux déguisés, des arnaqueurs de placo-plâtre, des mafieux figurants, on va leur faire faire la manche et cracher dans la soupe ! On va les faire se battre pour les beaux yeux de Jeanne indifférente ! Que le tien apporte son plus beau smoking râpé, celui qui supportera de revenir en loque...
J'ai eu Philippe au téléphone ce matin qui m'a raconté votre épopée genevoise aux bains turcs... J'aurais adoré voir ça ! (Alors que, moi, je me les caille à Reims !)
Bref, il m'a dit que tu lui avais demandé si j'étais libre fin mars-début avril, c'est le cas, donc si tu veux que je vous rejoigne à Bruxelles, c'est possible. (Qui plus est avec mon violon ? Ça peut servir, on ne sait jamais.)
J'espère que tout se passe bien pour toi à Lausanne.
Je t'embrasse,
Constance
Oui, ç'aurait été bien (et je ne me souvenais plus du violon...), mais ça semble parti vers une autre option. Jeanne Balibar est excitée à l'idée de venir déguisée en carnaval de Rio (elle en revient), alors on va faire ça, une petite troupe de deux adolescents sexy (un allemand brun, un polonais blond), musclés et dangereux autour d'elle et voir à partir de ce trio archaïque et de show-business ce qu'on peut faire traîner. J'ai un peu peur parce que le spectacle est fait et j'ai peur d'y rajouter trois bestiaux de ce genre, mais c'est excitant aussi, ils n'ont qu'à paraître pour être et on va les faire tomber du ciel (ou apparaître du sol) comme de vieilles reliques ratées, faux noirs, faux mendiants, faux débiles, fausse chanteuse, des dieux déguisés, des arnaqueurs de placo-plâtre, des mafieux figurants, on va leur faire faire la manche et cracher dans la soupe ! On va les faire se battre pour les beaux yeux de Jeanne indifférente ! Que le tien apporte son plus beau smoking râpé, celui qui supportera de revenir en loque...
Labels: bruxelles correspondance
0 Comments:
Post a Comment
<< Home