Sunday, April 10, 2011

Combat grotesque...

J’ai du mal à m’enflammer contre le remplacement de Olivier Py par Luc Bondy à l’Odéon. Olivier Py a été nommé comme ça, pourquoi pleurer – ou hurler – parce qu’il n’est pas reconduit ? Les arguments : bon bilan – ça paraît le minimum – son jeune âge – Ah, bon, et Régy, il est nul ? – son action avec le ministère de l’Education – quel intérêt ? – ou même « les dégâts humains qu'une telle décision est en train de produire au sein de l'équipe de l'Odéon » (J-P Thibaudat)… Seigneur, il n’est pas d’autres combats ? Moi, par exemple, je ne suis « nominé » à rien et je connais aussi des dégâts humains… Si c’est pour dénoncer un système – le fait du prince – particulièrement grotesque en ces temps de décadence à vue – Mitterand comme Donnadieu de Vabres et tant d’autres dont on a oublié les noms est pure image de la décadence de salon et le couple Bruni-Sarkozy image Ceausescu de la nullité –, on est bien d’accord. Mais Luc Bondy à la place de Olivier Py, je ne vais pas m’immoler.

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