Vlad
Oui, j’étais heureux, oui, je pouvais vivre, oui,
O. S. était un ami. Il m’ouvrait sa vie, il écrivait un roman. On avait passé l’après-midi ensemble, on était allé voir une pièce de théâtre – c’était un prétexte – à quinze heures, pendant qu’il faisait si beau dehors. On avait croisé Robin. On était allé aux Tuileries et voir l’expo conseillée par Thomas (remarquable). Puis longer la Seine – et c’est là que j’avais espéré rencontrer un nouvel amour – puis j’y avais renoncé, y a un temps pour tout – puis on était rentré à pied, traverser la Seine, l’espoir d’une place en terrasse au Flore, Saint-Sulpice et longer le Luxembourg jusqu’au News Café pour deux Ricard – puis jusqu’à la rue Michelet où il m’avait montré son appartement.
Labels: paris
2 Comments:
Il était quand même beau ton petit frère Vlad !
Sublime, je trouve - et je me demande encore ce qu'ils pouvaient bien lui trouver de ressemblant avec moi... Tu as vu, il est plus grand que moi... Jeunes du futur, déjà morts, déjà des nouveaux après eux... Que le monde va vite, toujours nouveau, se renouvelle...
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