Tuesday, June 28, 2011

Aymar Crosnier

J’étais saoul, mais comme on ne s’en rend pas compte. Je sortais de chez Jean-Marc et Alice, on n’avait bu que des vins merveilleux – comme à l’habitude. Ce qui était nouveau, c’est que Jean-Marc – avec Stéphane – voulait écrire une pièce pour moi – sur le vin. C’est une très bonne idée ! (Pour le Rond-Point – et ça permettrait peut-être de se faire sponsoriser.) Sylvie et Stéphane m’avaient pris presque de force dans leur taxi qui les déposait rue Beaubourg. Je voulais continuer en Vélib’, j’allais chez Vincent. Mais Sylvie insistait tant que je pensais à un ou deux amis qui, bourrés, étaient tombés d'vélo (à Berlin). Je n’en étais pas là, pensais-je… Elle me fourrait vingt euros dans la main (de force), puis encore dix (de force). A l’arrivée, le billet de vingt euros suffisait, je disais de garder la monnaie (mais je demandais un reçu), je descendais, je glissais l’autre billet dans ma poche, le billet a dû tomber quand j’ai retiré mon téléphone pour prendre ces photos (je ne l’avais plus le lendemain pour payer les pains au chocolat). J’attendais Vincent au carrefour, dans la chaleur noire et ma veste Yves Saint Laurent des années soixante-dix couleur crème, assis sur la balustrade marron où je l'avais vu accrocher son vélo, la première nuit. J'avais de ses nouvelles : Edith traînait... Elle avait des hémorroïdes. Sophie Desmarets, mais alors Pierre Fresnay, Charles Trenet (aussi) et Christophe Susset (très bien, ça m'a été confirmé l'autre soir par Aymar). Je ne m’ennuyais pas, je m’ennuyais un peu, j'ai pris ces photos pour passer le temps – problème de DSK... Je me souviens que des photos similaires avaient été publiées, dans « L'Autre Journal », pour ceux qui connaissent, et que Claude Régy avait été émerveillé, il avait dit : « Oh, je veux faire du théâtre comme ça ! » Moi aussi, pas d'problème. Je reprends l'flambeau (David Lynch).




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