La Journée passe devant nous…
Les pélicans se sont perchés sur la plus haute branche, la plus fine, eux si lourds, chacun choisit son balancier… Nous étions dans la barque, F., C. et moi… Plus tôt, Manou était parti jusqu’à l’infini. Ç’avait été clair. J’avais dit : « Et si nous nous arrêtions là ?… – Moi, je marcherais jusqu’à l’infini… » Donc, ce qui devait arriver arriva, Manou avait fini par disparaître. (On s’inquiétait, le soir.)
Les palétuviers qui voulaient nous dire qqch. Camille ramait – très bien – je ne pensais pas lui proposer de le relayer, il ramait très bien. Les pélicans comme des hydravions. Camille est un vrai homme, contrairement à ce que son nom peut supposer (d’ambiguïté). Camille est indubitablement rivé à sa nature animale. Le gorille s’imposait comme évocation. Il était très beau, très sauvage, une sorte d’Alain Delon baroudeur.
Le sable est très noir. Quand on le touche, il rend les mains noires comme nègre, mais il ne tache pas.
On mangeait des huîtres sans goût qui viennent de la lagune. Nous sommes dans le golfe du Mexique, mélange de prairies d’Irlande et de soleil tropical. On collectionne des sortes de roues très jolies, dessinées, comme tatouées d’un dessin de fleur, avec, au centre de la fleur, une étoile parfaite, parfois noire, les plus rares, qui sont, peut-être, en fait – mais ça a été démenti depuis –, l’os de l’étoile de mer.
J’ai trouvé sur la plage une améthyste. Oui, non, ce n’est pas du verre. « Peut-être échappée d’un collier », m’a dit Gaby. (Mais il n’y a pas de trou.)
Les huîtres avec du citron vert et du sel comme les bières et la tequila. La population locale est mondiale. François fait des dessins. Et quelqu’un dit : « Le diamant, ça rend fou. » (Je pense que c’est Camille.)
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