Sunday, March 18, 2012

Eperdument vôtre




Damien Malige est revenu à la Ménagerie de verre le lendemain d’avoir vu Chic By Accident pour m’apporter son livre, Province terminale. La dédicace dit : « Pour Yves-Noël, « Ma faiblesse ? La cruauté du monde… » amicalement, ». Et, ce soir, mon ami Olivier Steiner, encore dans le bus à l’heure où j’écris – on doit se retrouver au café Beaubourg avec Emmanuel Lagarrigue, mais, moi aussi, je serai en retard – va m’apporter le sien que j’ai déjà lu et adoré dans sa première version (Tristan et Isolde). Il sera probablement dédicacé et la dédicace, je ne le sais pas encore, sera : « BEAU AIME Pour Yves-Noël Genod ! Sauve qui peut l’amour ! Love & friendship » Il s’appelle Bohème et sort jeudi.

Il y a du Duras, de nouveau, en ce moment, avec le livre des entretiens avec Jean Pierre Ceton qu'il m'a apporté (« Pour Yves-Noël, »). Et il y a aussi ce documentaire de Dominique Auvray qui traîne sur Facebook (cliquer sur le titre). Je le regarde et, à la fin, belle surprise d’y découvrir par la voix de Jeanne Le merle moqueur, une délicieuse chanson que je ne connaissais pas – ou alors c’est Jeanne qui en a fait une chanson...

Les vacances, à demeure – et pour toujours… Aidé par dimanche, aidé par gris de mars, aidé par Marguerite Duras toujours fraîche (là, au moment d’« Apostrophe »), aidé par le fait d’avoir fait qqch, aussi, je le sais bien, mais je déclare les vacances ouvertes et pour toujours ! On se s’occupera plus que de ça : vacances dans la réalité ! et pour toujours !

« Par « écriture courante » je dirais : écriture presque distraite qui court, qui est plus pressée d’attraper les choses que de les dire, voyez-vous… Et je parle de la « crête » des mots. C’est une écriture qui courait sur la crête, pour aller vite, pour ne pas perdre parce que, quand on écrit, c’est le drame : on oublie tout, tout de suite, et c’est affreux quelques fois. »

Je pense toujours aux choses les plus vivantes, les enfants, les bêtes. Je pense à la couleuvre d’Olivia qui a regardé le jour à travers la vitre de sa cage penchée quand nous la mettions dans la voiture, je pense à la fillette de Valérie, Garance, qui a vu le spectacle hier et est restée à la fête jusqu’à quatre heures du matin, je pense, en pleine forme alors que tout le monde tombait peu à peu dans cet appartement dominé par la tour Eiffel qui clignote, la tour Eiffel dans la brume, la tour Eiffel dans le sombre, au petit matin, avec les ouvriers qui la repeignent, etc. La tour Eiffel de toujours. Cet appartement des beaux quartiers doué d’une moquette trois fois épaisse où on s’enfonce comme dans de la mousse.

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